Voila un article paru dans "20minutes.fr", c'est important de lutter aussi contre les idées reçues ...
Contrairement aux idées reçues, les gaz des pots d'échappement sont moins nocifs pour les cyclistes que pour les occupants des voitures qui les émettent. C'est en tout cas les premiers résultats de l'étude « A pied, à vélo, en métro, en bus, en voiture ...
Contrairement aux idées reçues, les gaz des pots d'échappement sont moins nocifs pour les cyclistes que pour les occupants des voitures qui les émettent. C'est en tout cas les premiers résultats de l'étude « A pied, à vélo, en métro, en bus, en voiture : quel air respirons-nous ? » publiée récemment par l'Observatoire régional de l'air en Midi-Pyrénées (Oramip). Sa conclusion est sans appel : « Dans l'agglomération toulousaine, tous polluants confondus, l'exposition des personnes à la pollution de l'air est plus élevée en voiture, puis en bus. » L'habitacle des automobiles n'est donc pas un rempart face au monoxyde de carbone et autre émissions provenant de la combustion des hydrocarbures.
« Une personne qui prend son véhicule tous les jours et reste coincée une heure dans les bouchons a les plus gros risques de pollution, notamment le dépassement de la valeur limite réglementaire en ce qui concerne le dioxyde d'azote », analyse Jean-Pierre Della Massa, le directeur de l'Observatoire. Pour comparer l'exposition des usagers aux polluants, ses équipes ont effectué simultanément les déplacements en voiture, en bus ou à métro sur des trajets identiques. Ainsi, lorsqu'un automobiliste part des Carmes pour se rendre à l'Université Paul-Sabatier, il met autant de temps qu'en métro, mais il absorbe six fois plus de dioxyde d'azote qu'un usager de la ligne B. Lorsqu'il part de Jean-Jaurès pour rallier Montaudran, il met vingt minutes, soit le même temps que s'il avait pris le bus, mais il respire 2,2 mg/m3 de monoxyde de carbone contre 0 mg/m3 pour les usagers des transports en commun.
Ces données sont un argument de plus pour Tisséo, qui veut développer des alternatives à la voiture. « A terme, l'objectif est de pouvoir faire en transport collectif ce que l'on peut faire aujourd'hui en voiture grâce à la mise en place d'itinéraires réservés en milieu urbain ou encore sur la rocade », insiste Stéphane Coppey, son président. Mais pour les poumons, le meilleur mode de déplacement reste encore la marche à pied !
[Béatrice Colin]
[Béatrice Colin]
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