samedi 22 décembre 2012

Chronique d'une mort annoncée et méritée : Jour J+1

Peuple survivant bonjour !


Vous êtes heureux d’être toujours en vie en ce 22 décembre 2012, vous êtes heureux que la fin du monde n’est pas eu lieu, vous êtes heureux que le 5ème soleil ne soit pas venu ou que la pluie de météorites soit passée outre ?

C’est que vous faites parti des heureux élus, des survivants en quelques sortes. Des chanceux nés dans un pays riche aussi, soyons réaliste !

Mais n’oubliez pas non plus que pour certains, hier était bien la fin du monde comme aujourd’hui pour d’autres. Que toutes les 5 secondes, un enfant d’Afrique meurt de faim et qu’un milliard d’individus connaissent la faim du monde en ce moment.

Aidons ce monde à mieux tourner, réduisons notre impact négatif, arrêtons de gaspiller, de consommer juste pour consommer. Soignons notre infirmité à aimer et à donner, offrons du temps et des moments, offrons un sourire, une attention et oubliez les biens. Aimons aussi sans condition.

Et seulement là, nous pourrons mettre fin à ce monde du profit, ce monde égoïste, ce monde de mépris et de haine.

Voila ce que disent les mayas : « L’année 2012 marque la fin d’un cycle, le 21 décembre 2012 nous entrerons dans le 1er jour d’une nouvelle ère. Pour que tout le monde comprenne bien, nous attendons un nouveau jour, un nouvel espoir, une manière de vivre radicalement différente après cette date. Pour que le monde trouve la paix et la joie. Aujourd’hui nous vivons dans un monde rempli de haine, de vengeance, d’exploitation, de racisme et de pollution. »

Soyez le changement que vous voulez voir…

Vous allez fêter Noël dans quelques jours ?

Que représente Noël pour vous ? Une fête consumériste ou ce monde de la consommation vous dicte ce que vous devez manger, acheter et faire ?

Et si vous osiez un Noël different, un Noël solidaire ?

Suivez ce lien, si vous manquez d’idée : http://spinescent.blogspot.fr/2012/12/notre-infirmite-aimer-et-donner.html

Survivant, réveillez-vous et émerveillez-vous ! Donnez un sens à votre vie et la prochaine fois n’attendez pas une énième stupide prophétie pour être heureux, soyez heureux chaque jour et n’attendez pas le bonheur, vivez le…


vendredi 21 décembre 2012

Chronique d’une mort annoncée … mais quand même bien méritée : Jour J !

C'est le jour de vérité : le jour J !

C’est le grand jour, vous, communauté d’hominidés destructeurs qui avez joué votre rôle à la perfection et sans faiblir, toujours plus vite et plus cruel, sans faillir à votre mission de vous autodétruire au plus vite. Il est vrai que pour des raisons techniques et parfois financières indépendantes de notre bonne volonté mais jamais par prise de conscience, faites-moi confiance, nous avons reporté cette fin du monde environ 183 fois depuis que les croyances ridicules ne tuent plus et j’en suis navré.


Je tiens à remercier pour leur forte implication de ce chantier « Fin du monde », tous les pays qui se croient développés car ce sont grâce à leur actions de pillage des richesses et appauvrissement des peuples que n’ont pas les moyens de consommer que les riches peuples bien installés dans leur confort polluant ont pu anéantir 4,5 milliards de richesses accumulées par Gaïa, cette égoïste !

Un grand merci donc à ces acteurs majeurs qui permettront pour la première fois et dernière fois aussi d’ailleurs, que la grande fête de ce 21 décembre ne soit pas réservé à une minorité.

Riches, pauvres, chômeurs, gays, ch’tis, politiques, voyous… vous avez tous le droit à votre ticket pour la fête à neuneu de ce soir.

GAME OVER

M.K

jeudi 20 décembre 2012

Chronique d’une mort annoncée … mais quand même bien méritée : J-1

Jour J-1


Le débat du jour porte sur l’accompagnement en fin de vie, ça tombe bien me dirait vous mais c’est un peu court jeune homme quand on connaît le temps qu’il reste à parcourir !

Soit, ne soyons pas goujat pour vous qui œuvrez fièrement au quotidien pour mettre fin prématurément à votre misérable vie.

Ben oui, ne me dites pas que le comportement Humain n’est pas suicidaire !

Il voudrait mettre fin à ses jours qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

- On lui offre de la merde à manger, il la mange !

Quand, je dis offre c’est une façon de parler car la réalité est bien meilleure. Non seulement l’Homme mange de la merde mais en plus il paye pour avoir ce droit et il paye même de plus en plus cher.

Beaucoup pourraient cultiver de la nourriture saine contre juste un peu de temps mais chut ! Mansanto merci ils préfèrent manger la merde exposée dans les boutiques et avoir un beau gazon de merde nourrit aux désherbants de la même marque que la merde dans leur assiette d’ailleurs. Et passer leur temps précieux à avaler encore de la merde télévisuelle, cette fois.

- On lui dit que le lait d’animaux chargé aux antibiotiques est bon pour ses os, il le croit !

Les plus gros consommateurs de produits laitiers ont plus d’ostéoporose que ceux qui n’en mangent pas … ?!!! … on m’aurait menti ?!!!

Et les antibiotiques, pour le coup, ici c’est automatique …

- On lui vend cher de l’eau déclarée « potable » par décrets ou dérogations préfectorales et il la boit !

L’eau qui est pourtant un patrimoine universel qui tombe du ciel gratuitement mais qu’il ne faut surtout pas consommer puisque si c’est gratuit, c’est soit interdit soit mauvais pour votre santé, c’est bien connu

- On lui fait respirer de l’air plus chargée encore qu’un peloton de cyclistes et il la respire ce con ! vous me direz qu’à son corps défendant, il n’a pas vraiment le choix !

C’est un peu vrai mais il a aussi le choix de s’indigner et de crier stop.

Non heureusement, il a décidé de soutenir l’économie du mal, l’économie de la pollution et de la merde à outrance, le gaspillage planétaire impactant 7 milliards d’humains pour des profits revenants à quelques individus.

Bonne journée et à demain pour le sprint final…

M.K

jeudi 13 décembre 2012

Chronique d’une mort annoncée … mais quand même bien méritée : J-9

Fin du Monde : Jour J – 9


Aujourd’hui nous avons eu un petit problème à résoudre car un grain de sable est venu se loger dans notre belle mécanique de destruction massive : Nicolas Hulot revient !

N’ayez pas peur, le petit Nicolas n’empêchera pas la fin du monde, le réchauffement climatique, la fonte de glace, le nucléaire de se développer ou encore la progression des émissions de CO2. Il est taquin sur le projet de l’aéroport NDDL et il risque de freiner le saccage des 2000 hectares de terre avec ses réflexions déplacées !

Sinon, tout va bien, le chantier « Fin du monde » se poursuit comme prévu et il vous sera livré sous 8 jours. Voila les travaux effectués et commencés ce jour :

- Marée noire dans le golf du Mexique

- Typhon à Tokyo

- La Californie rejette par référendum l'étiquetage obligatoire des OGM

- Christine Lagarde liée à Monsanto

- La cata du coton OGM en Inde

- Le gouvernement veut interdire «Euskal Herriko Laborantza Ganbara» qui défend l'agriculture paysanne et durable au Pays Basque

- La Commission européenne nous promettait "Paix, Prospérité et Stabilité" pour le début du 21ème... Nous avons « Chômage, crise, récession »

- Plan de relance économique des États-Unis de 2009-2012 prend fin et l’économie est moribonde mais en plus la dette s’est alourdie de centaines de millions de $ grâce aux allégements fiscaux > donc crise, récession, dette, chômage, pauvreté…

- Même la Chine qui annonce une croissance de 8% officiellement n’est plus crédible puisqu’elle est réellement au environ de 2% donc en récession aussi pour 2013

- La Chine, les USA et la moitié de l’Europe en Récession en 2013, des pays en faillite qui revendent de la dette au lieu de la racheter de dévaluer leur monnaie, vont mettre des millions de victimes à la rue, la révolution des ex-pays riches est en marche.

La planète brule et les journaux nous parlent de Depardieu qui s’évade fiscalement, Des Laurel et Hardy de l’UMP ; Fillon & Copé, du pape qui Tweet en attendant de s’inscrire sur Meetic, du cancer d’Hugo Chavez, d’une fusée Coréenne alors qu'il en faudrait des centaines équipées de tête nucléaire, De miss France, Du PSG, de la dépénalisation du cannabis, du mariage gay, de la météo et de la bourse bien sur….

Que du bon sens donc ! En considérant bien sur que le bon sens est de détruire tout et tout de suite…

Ce n’est pas moi qui suis cinique ou indécent mais tous les journaux sans exception qui endorment le peuple avec des futilités pendant que nos dernieres minutes s’égrènent.

Réveillez-vous vite ! Vous allez être aux premières loges pour assister à la disparition d’une civilisation tellement crétine qu’elle aura jusqu’au bout prouvé qu’elle était apte à s’autodétruire. Il vous reste 9 jours à patienter …

MK

mardi 11 décembre 2012

Chronique d’une mort annoncée … mais quand même bien méritée : J-11

Fin du Monde : Jour J – 11


Alors quelles sont les nouvelles du jour, faite moi rêver un peu …

- Plan de lutte contre la pauvreté : 11 millions de pauvres …. En France oui madame, excusez du peu !

- 1 milliard de crève la faim : Même les asticots n’ont plus rien à manger là bas. De toute façon, y a plus rien à pêcher pauvres pêcheurs !

- Haïti : le mariage de la misère et la désolation célébré par l’état d’indifférence. C’est de leur faute aussi !, y a même pas un puit de pétrole à Haïti faut pas déconner, ce n’est pas avec vos colliers à fleurs à la con que je vais me racheter une Ferrari !

- I Pad 5, I Phone 5 arrivent : Vous voyez bien qu’on se fiche totalement de la misère tant que j’ai les moyens de consommer …cette pauvre planète agonisante

- France, légère baisse de l’activité économique : Oh les escrocs ! et pourquoi pas leur dire que l’Europe va sortir de la récession et qu’il y aura du travail pour tous…

Le monde n’en finit pas de finir, çà devient lassant. A quand le vrai jour de la nuit ?
On arrête avec nos petites pollutions Totalienne ou notre mini dose de poison quotidien nommé Monsanto pour ne citer que le messie. Il faut passer la seconde et vite sinon nous allons une fois de plus nous ridiculiser au soir du 21 décembre si nous ne sommes pas prêt à franchir la porte intemporelle menant à la transformation.… cette porte ne s’ouvre que tous les 25000 ans, alors un peu de sérieux les gars ou on repart pour un tour ! La marche vers Bugarach n’est pas un pic-Nic entre illuminés cherchant le passage énergétique, on ne plaisante pas avec un chantier de destruction global, Merde !
Nous faisons le maximum en polluant l’air, l’eau, la terre, en vous ôtant la cervelle avec nos programmes TV infantilisants, débiles, détournés et surtout boostés à la haine, cette essence plombée comme vos neurones qui nous mènera au chaos
Arrêtez de croire au père Noël et de jouer les vierges effarouchées, Nous avons déjà épuisé la crédibilité des tous les Dieux. Des aztèques à Casimir en passant par Paco Rabanne tout y est passé. Il restait les mayas Ok, mais vous croyez vraiment que des indigènes ont prédit plusieurs millénaires à l’avance que l’Homme moderne deviendraient aussi con !
La fin du monde qui ne prépare n’a rien à voir avec toutes ses prédictions apocalyptiques que vous pouvez lire ici ou là. Elle sera bien pire, bien plus sournoise, faites moi confiance.

A demain pour le débriefing de fin de journée

M.K



dimanche 9 décembre 2012

Chronique d’une mort annoncée … mais quand même bien méritée : J-12

Fin du Monde : Jour J – 12



Faisons un point sur l’actualité pour trouver les bonnes nouvelles qui permettront une belle fin du monde qui ai de la gueule dans maintenant 12 jours !

- 3 semaines de crétinisme à l’UMP et toujours pas de solution : L’espèce Humaine a déjà son encéphalogramme plat, ce ne sera pas difficile d’anéantir ce parasite.

- Berlusconi annonce son retour : Le chaos pourrait arriver plus tôt que prévu, merci qui ?

- Typhon aux Philippines : Juste un amuse gueule, soyez patient.

- Florange : Stopper cette production massive de C02, c’est scandaleux ! Heureusement que la Chine, l’Inde, le Brésil, le Russie, les Usa … sont là pour compenser le manque de C02 nécessaire au réchauffement climatique…

- L’UE sortira de la crise en 2013 : Mais non, c’est un canular ;-)

- Un accord signé à Doha pour la réduction des gaz à effet de serre : Pas de panique, c’est pour 2020 et seul quelques pays, les moins pollueurs ont signé car il va de soit que pour mettre fin à ce monde au plus vite, les Etats-Unis, le Russie, le Japon, le Canada … ne pouvaient pas cautionner cette mascarade d’écolos naïfs et ridicules.

- Sandy, séisme, inondations, famine, guerre, TF1…si avec ça, vous n’êtes pas encore convaincus !

A demain pour l’avancée des travaux.

Chronique d'une mort annoncée ... mais méritée : J-13

Fin du Monde : Jour J – 13 (ce chiffre ne vous portera pas bonheur cette fois, n’ayez pas peur Messieurs Dames)

Bon, il est vrai que nous avons accumulé beaucoup de retard pour le chantier « Fin du Monde » initialement prévu en 2000 puis reporté à moult reprises. Toutefois, aujourd’hui je suis très confiant dans le respect du calendrier puisque nos partenaires et nous même mettons tout en œuvre pour que le chantier soit bien terminé au soir du 21 décembre … de cette année, oui Monsieur, pour qui me prenez-vous !

Ne vous inquiétez donc pas, dans quelques jours, vous pourrez profiter pleinement du désordre mondial et du chaos total qui sont déjà bien avancés d’ailleurs, il vous suffit d’écouter les informations pour en avoir tous les détails les plus salaces.

Pour ne citer qu’un des efforts que nous faisons parmi beaucoup d’autres pour finaliser ce projet, je dirais juste « Doha », ce sommet sur le climat qui aura conforter les plus gros pollueurs à toujours plus polluer. Au passage, je félicite les Chinois et les Américains pour le respect de leurs engagements dans le programme de destruction accélérée car avec l’invasion de pseudo-écolos, il faut savoir être ferme. Il suffit de voir qu’un projet d’aéroport Notre Dame des Landes qui date quand même de 1972, n’est même pas commencé en France ou un petit village Gaulois qui se reconstruit chaque nuit d’ailleurs, empêche le massacre de 2000 hectares de terre. C’est scandaleux et honteux pour la France !

La France comme à son habitude est à la traine mais vous remarquerez les efforts considérables de pollution qui sont menés partout ailleurs (barrage, gaz de schiste, forage, OGM, Pesticides…) pour accélérer la cadence d’anéantissement.

Nous rendons un hommage particulier à Monsanto sans qui ce projet apocalyptique n’aurait pas pu voir le jour.

A demain pour le point sur l’avancement.



samedi 17 novembre 2012

Bilan du nettoyage de Loos en Gohelle

Nettoyage du 22 septembre 2012 de 9h à 12h00 :



- Site : Loos en Gohelle (62750)

- Bois, fossés et bas cotés de la rue des Ragonieux

- Bénévoles : 7 personnes


Aperçu des environs avant l’opération de nettoyage :


Des tonnes de déchets devant ce patrimoine mondial de l'Unesco ...

                           
 
 Après 3 heures de nettoyage, nous avons rassemblé environ 20m3 de déchets :

- Une trentaine de pneumatiques
- Des bidons d’huile de vidange, des pots de peinture
- Des matelas, meubles, siège auto, télévision, jouets, outil de jardin, vêtements, livres, papiers, batterie
- Des centaines de bouteilles de verre et du verre cassé en vrac
- Des tôles fibrociments
- Des déchets ménagers
- Bois
- Des tonnes de gravats
- Des dizaines de Plastiques de déchets verts

Soit plusieurs tonnes de déchets triés et laissés en bordure de route pour l’enlèvement par la municipalité de Loos en Gohelle dés le lendemain.


Cette opération a été l’occasion d’un partenariat d’un jour avec la société Roquette de Merville qui nous a fabriqué et fournit les sacs spéciaux pour l’opération « world clean up » mais qui a aussi participé à cette opération de nettoyage à Loos en Gohelle.


Ces sacs sont réalisés avec un plastique végétal (Gaïalène)
Merci donc à la société Roquette pour son aide matériel et humaine.

Un aperçu de la récolte ...


Merci aux différents acteurs pour leur aide humaine, matériel ou logistique :

samedi 27 octobre 2012

vendredi 12 octobre 2012

La recette du bonheur par la vérité...




J'ai envie de partager ce cadeau avec toi ami de passage car tu le vaux bien. Personne n'étant parfait, tu es donc plus ou moins concerné sauf si tu refuses de voir la vérité en face mais rassure toi, tu n'es pas le seul et c'est même un des pire fléau de notre époque ...
C'est une perle d'écriture au ton sarcastique sur la possibilité de connaitre la vérité et le bonheur, un régal de trésor qui n'aura que la valeur que tu voudras bien lui donner. Inestimable pour moi. chacun peut prendre 30mn pour le lire entièrement ou 5mn pour stopper sa lecture, chacun pourra agir, partager ou ne rien faire... selon ce que ce message aura eu comme impact sur lui et sa conscience.

Bref, j'espère que tu prendras le même plaisir à le lire que moi et a le diffuser éventuellement.
Voila le lien vers cette merveille de claque dans la gueule : Les riches tueurs de pauvres :
http://hydro-genial.com/sites/hydro-genial.com/files/Riches%2C%20tueurs%20de%20pauvres.pdf


vendredi 21 septembre 2012

Nettoyage d'automne

L'automne, c'est le primtemps de l'hiver et l'occasion de participer à un nettoyage de site naturel ... dans la joie et la bonne humeur bien sur !


Dans le cadre du World clean Up 2012 et avec la participation de Noeux Environnement, Brammer France, la municipalité de Bully les Mines et surtout de bénévoles enthousiastes, généreux et altruistes. Un nettoyage d'automne aura lieu à Bully les Mines, le 30 septembre de 14h à 17h. L'endroit exact est : Rue Halte du 2 Lamartine, 62160 Bully les Mines


Vous êtes les bienvenus pour participer à cette opération, votre contribution, votre bonne humeur et votre personnalité enrichiront cet événement.

Nous prendrons le verre de l'amitié à l'issu de ce nettoyage.


N'hésitez pa à me laisser un message ou me poser des questions.

Quelques consignes avant le jour J

- Pensez à la tenue et au matériel nécessaire : il est recommandé aux participants de prévoir un pantalon et des chaussures fermées et adaptés à la météo du jour bien entendu.

Les gants et des sacs poubelles de grande contenance et épais seront fournit mais il vaut mieux prévoir d’emmener ses propres gants (prévoir des gants épais).

samedi 8 septembre 2012

Reponse à M. Caron maire de Loos en Gohelle

M. Caron,

Je n’ai volontairement pas répondu à votre épique épître du 16 avril dernier car j’aurais certainement été désobligeant voir vipérin tant votre missive a eu le don de m’exaspérer aussi bien par sa forme « bateau » que beaucoup de vos confrères m’ont déjà envoyé que par son contenu oiseux.
Ce n’est pas ce genre de séance d’autocongratulation qui fera régresser ce fléau que sont les décharges sauvages. Le constat d’aujourd’hui est affligeant et il prouve surtout que toutes les mesures que vous citez dans votre courrier sont insuffisantes ou inefficaces.

En effet, vous vous félicitez d’un nettoyage de 2011, de la rue de Djibouti. Dans l’article il est même écrit « Il est redevenu agréable de se promener en sous-bois… ». Ecrire de telles phrases si exquises et douces aux oreilles sans prendre la peine de faire trois kilomètres pour vérifier ses dires, ça frise l’incorrection !

Je vous admirais, M. Caron, pour vos actions, vos engagements, vos initiatives … malheureusement comme tout élu qui prend toujours plus de fonctions et qui aspire a toujours plus de pouvoir, vous semblez aujourd’hui bien éloigné de la réalité du terrain.

Le lendemain de votre courrier, je me suis rendu rue de Djibouti et des Ragonieux pour y prendre en photo les tonnes de déchets qui décorent le quartier. Ayant déposé en mairie une plaque d’immatriculation trouvée sur les lieux, vous avez fait l’effort de faire ramasser « juste » cette immondice. Inutile de vous dire dans quel état se trouvent ces 2 rues puisque depuis des mois et des années, c’est le même tableau de désolation !

Une opération « coup de poing » pour réagir au courrier d’un citoyen engagé ou emmerdeur, appelez moi comme vous voudrez, n’a jamais donné de résultats probants. Seule une politique engagée sur le long terme viendra à bout de ces incivilités. Mais vous avez certainement mieux à faire …

Voila quelques années, je suis venu voir pour la création d’une antenne locale d’une association de protection de l’environnement. Vous m’aviez demandé une dizaine de fois, pourquoi je n’adhérais pas à France Nature Environnement ?

Je vais vous donner la réponse aujourd’hui M. Caron. Parce que malgré le rassemblement de 3000 associations « écologiques », aucune ne viendra nettoyer vos rue de Djibouti et Ragonieux…

Je note pour mon prochain nettoyage, d’intervenir en ces lieux profanés par les restes d’une civilisation consumériste aux mœurs rustres, répugnantes, égoïstes et inciviques.

Le 22 septembre prochain, aura lieu le World CleanUp 2012, peut-être pouvons nous encore rassembler quelques bénévoles pour l’occasion ?

Ah, au fait ! La maison abandonnée située sur la route de la Bassée est toujours une décharge sauvage…

http://www.letsdoitfrance.org/  

Je vous ai toujours contacté directement mais vous ne donnez jamais suite à mes interpellations, mais plus grave, vous ne faites pas nettoyer les lieux souillés que je vous signale. C’est pourquoi j’utilise les moyens qui sont à ma disposition (Internet, FB, Blog…) pour dénoncer l’état de malpropreté de la commune de Loos en Gohelle comme je le fais pour bien d’autres. Vous avez d’ailleurs bien voulu me répondre cette fois ci car j’ai envoyé un courrier recommandé peut être ? Ou peut être que cette adresse ne fonctionne pas : contact@loos-en-gohelle.fr ?

Vous n’ignorez plus l’existence de ma carte des pollutions que j’ai recensé dans notre région aussi vous et vos services techniques avez tous les éléments pour agir. Je vous redonne le lien :

http://www.communitywalk.com/les_pollutions_du_nord__pas_de_calais/map/432769

Ah, au fait ! La maison abandonnée située sur la route de la Bassée est toujours une décharge sauvage…

Bien cordialement

samedi 28 juillet 2012

Tu seras un Homme mon fils ?

Si tu peux perdre ta vie à vouloir la gagner
Si tu peux détruire ton environnement
Juste pour le profit et sans un seul regret
Si tu peux être mauvais, râleur, fainéant, et pédant

Si tu peux épuiser tes richesses et tes ressources vitales
En ignorant les générations futures
Etre inculte, profiteur, jaloux et immoral
Si tu peux gaspiller la nourriture

Si tu peux regarder la mort à la télévision
Et sans dire un seul mot et laisser faire
Si tu peux parler d’écologie et de cohésion
En faisant l’apologie de leur contraire

Si tu peux boire et manger du poison
En payant celui qui t’empoisonne
Si tu peux tuer pour le plaisir et par tradition
Et faire souffrir jusque la couche d’ozone

Si tu peux vivre au milieu des déchets
Si tu peux avoir des centaines d'amis virtuels
Et à ton voisin, ne pas parler
Si tu crois que les gains rendent immortel

Si tu aimes te gaver au détriment d'autrui
Et que tu n’es jamais rassasié
Si l'avidité est ton projet de vie
Si tu peux t’abrutir de publicité

Si tu peux aimer ta voiture ou ton pistolet
Et battre ta femme, tes enfants ou ton chien
Si tu peux, tes frères détester
Si tu peux rester digne en piétinant ton prochain

Si tu peux être faible en action et fort en paroles
Si tu peux courir à ta perte sans jamais relever la tête
Pour la famine, ne pas avoir de compassion
Si tu peux être la plus bête des bêtes

Si tu peux tuer et haïr au nom d’une religion
Si tu préfères croire en dieu plutôt que d'écouter ton cœur
Si bêtise, arrogance et mépris sont légion
Si ta conscience est un leurre

Si tu es superficiel par nature
Prétentieux, immature et égoïste naturellement
Si tu sais être assisté pour acheter une voiture
Pendant que d’autres meurent de faim tout simplement

Si tu as soif d'argent et faim de haine
Si tu peux jouir du mal des autres
Si partage et solidarité ont des chaines
Si du mal, tu es l’apôtre

Si tu préfères les biens plutôt que les liens
Et les objets plutôt que les moments
Si tu es inconscient, lâche et vaurien
Si tu peux mépriser le vivant

Si ta liberté est d’être esclave consumériste
Et que tu crois que les crimes contre l’Humanité
Se font encore avec des armes et des intégristes
Si, de la faiblesse des autres, tu peux abuser

Si tu peux polluer l’eau, les airs et la terre
Si tu peux même trouer et souiller le ciel
Défigurer les paysages et en faire des cimetières
Si tu peux t’autodétruire et conjuguer sans pluriel
Piller la planète bleue pour un petit bénéfice

Alors, Tu seras un Homme mon fils…

samedi 14 juillet 2012

TOUS COBAYES?

Soutenez la diffusion du prochain film de JP Jaud! Sans vous ce film pourrait ne pas être diffusé et remplir sa mission d'information! TOUS COBAYES? - Le troisième film de Jean-Paul Jaud dénonce les OGM et le NUCLÉAIRE : deux technologies irréversibles, non maîtrisées, anti démocratiques et que l’on nous impose à force d’opacité et de mensonges. Sommes-nous tous des cobayes ? A vous de juger dans le prochain film de Jean-Paul Jaud TOUS COBAYES? qui sortira à la rentrée. Comment se fait-il que les OGM agricoles soient dans les champs et dans les assiettes alors qu’ils n’ont été testés que pendant trois mois sur des rats ? Comment se fait-il que l'énergie nucléaire soit toujours l’énergie du futur alors que les hommes ont vécu Tchernobyl et Fukushima ? Les conclusions seraient-elles accablantes? Pour son troisième long métrage consacré aux défis environnementaux, Jean-Paul Jaud a donné la parole aux agriculteurs japonais de Fukushima, sénégalais ou français, aux scientifiques, aux politiques ou aux militants. Autant de personnes qui s’expriment sincèrement sur ces deux problématiques majeures, les OGM et le NUCLÉAIRE. Ce film apporte une vision transversale entre ces deux technologies, génétique et nucléaire. Il apporte des alternatives positives, mais surtout des réponses sans appel sur l'irréversibilité et la contamination inévitable du vivant. Nouveau film assurément choc en perspective.

dimanche 24 juin 2012

Pollutions politiques : Le FN arrive en tête !

La pollution existe de bien des manières. En cette période électoraliste, politique rime avec pollution. Cette pollution politique défigure et souille notre région Nord.
Il existe pourtant des panneaux réservés aux affiches électorales et une affiche collée sur tout autre support est une violation de la loi !

Alors quels sont les partis politiques les plus pollueurs et les plus hors la loi ?

J'ai recensé les affiches sauvages autour de chez moi et voila le premier bilan :
http://www.communitywalk.com/pollutions_politiques/map/1512965

1er : FN avec 52,72% (29 points de pollution)
2ème : Front de Gauche avec 25,45% (soit 14 points de pollution)
3ème : PS avec 20% (11 points sur ma carte)
4ème : UMP avec 1,81% (1 point à Liévin seulement)

Félicitations à tous les autres partis politiques qui respectent les lois, la nature et le citoyen car c'est bien lui qui paye au final, toutes ces incivilités politiques...

La palme revient à Hénin beaumont et Noyelles Godault ou une gueguerre entre les colleurs d'affiches du FN et du front de gauche à pour bilan : des villes souillées, polluées, repoussantes, défigurées et ou il ne fait vraiment pas bon y vivre ...

samedi 23 juin 2012

Colombo enquête sur la propreté de Rouen.

Dans un billet du 31 janvier dernier : http://noeux-les-mines.blogspot.fr/2012/01/rouen-operation-ville-propre.html

Je passais un coup de coeur sur une action précise visant à améliorer la propreté de la ville de Rouen. Je n'ai pour autant aucune vision réelle de l'état de cette ville, c'est pourquoi et afin de respecter un certain équilibre, je vous renvoie sur le blog de Colombo qui vous en dira bien plus que moi sur les gros progrés qu'il reste à faire.


Lien vers le blog de Colombo : http://renard.eklablog.com/

samedi 9 juin 2012

Yves Paccalet : «La planète ? La situation est désespérée, mais pas grave...»


photo du site : http://www.psychologies.com/

Yves paccalet pour ceux qui ne le connaissent pas encore est un personnage que j'affectionne particulierement puisqu'il écrit pour moi...
Il écris ce que je voudrais écrire, il écrit ce que je pense, il écrit comme j'aimerais écrire, il dit publiquement ce que je pense sur l'humanité et son pouvoir destructeur aveugle, immature et sans limite.
Une compétition éffrénée planétaire dans la course à la croissance par bêtise Humaine...

Morceau choisi :

L'homme se prend pour tout : il n'est rien. Il croit que l'univers le désire et l'acclame ; et que, sans lui, rien n'existe. Le cosmos s'amuse de ce stupide orgueil. Les galaxies s'esclaffent, les étoiles se tordent, les planètes se gondolent. L'homme imagine qu'il est radicalement différent de tous les autres vivants ; au sommet (au-dessus !) de la pyramide... Il se persuade qu'il incarne la créature élue de Dieu (s'il a l'esprit religieux) ou de Darwin (s'il est évolutionniste). Il s'intitule le maître des plantes et des animaux. Il se baptise «deux fois sage» (Homo sapiens sapiens) : preuve qu'il ignore le sens même du mot «sage». Il se prétend la forme la plus parfaite de la réalité, celle vers quoi tend toute l'histoire de la matière et de l'énergie depuis la Genèse ou le big bang ; la raison d'être des quarks et des particules ; des atomes et des molécules ; de la vie même, depuis le microbe jusqu'au grand singe.



La réalité est assez différente. L'homme n'est qu'un objet négligeable dans l'immense univers. Un habitant de hasard sur une planète minuscule, qui tourne autour d'une étoile moyenne (le Soleil) située à la périphérie d'un bras (dit «d'Orion») de notre galaxie (la Voie lactée), sachant qu'il existe 200 milliards d'étoiles dans notre galaxie, des centaines de milliards de galaxies dans l'univers, et peut-être plusieurs univers parallèles... L'homme n'a pas inventé grand-chose, sauf la vanité, l'ivrognerie, l'épuration ethnique et la guerre nucléaire. C'est un australopithèque à peine dégrossi ; doté, certes, d'un cerveau de 1 300 centimètres cubes d'où peuvent sortir la peinture de Léonard de Vinci ou la musique de Mozart, mais plus généralement l'idée du sexe, l'obsession du territoire et la pulsion de dominer son voisin, ou de l'assassiner.


On peut croire que Dieu (ou Yahvé, ou Allah, ou Manitou...) a créé toutes choses ; que notre destin est écrit sur une page du Grand Livre ; et que le Père éternel nous convoquera le jour du Jugement dernier : ainsi finira la vie humaine avant les cantiques du paradis ou l'odeur de chair cuite de l'enfer. On peut, aussi bien, penser que l'humanité résulte, par une succession aléatoire de hasards et de nécessités, d'une pulsion intrinsèque de la matière et de l'énergie, lesquelles s'organisent et deviennent de plus en plus complexes, jusqu'à la vie, à l'intelligence et à la conscience.

Dans les deux cas, nous sommes transitoires. Ephémères. Condamnés à ne pas durer. Quand disparaîtrons-nous ? Je laisse de côté la thématique du Jugement dernier - puisque les desseins de l'Eternel sont impénétrables. Du côté de la science, l'inquiétude est palpable... Maints éléments laissent supposer que l'Homo sapiens ne passera pas le XXIe siècle. Nous risquons gros si nous continuons à nous entretuer et, sous prétexte de «croissance» et de «progrès», à détruire notre maison commune (la Terre) par nos saccages et nos pollutions. Guerre nucléaire ou réchauffement climatique, effondrement de la biodiversité ou empoisonnement de l'air et de l'eau, destruction de la couche d'ozone ou libération de germes microbiens mortels : nous serons la première espèce qui s'anéantira elle-même. Cela nous sera reconnu dans les siècles des siècles comme notre plus bel exploit ! De son côté, la planète a toutes les chances d'être, à brève échéance, enfin débarrassée de son espèce la plus prolifique, la plus sale, la plus destructrice et la plus teigneuse. Peut-être serons-nous remplacés, comme groupe dominant, par les fourmis (l'intelligence collective), les dauphins ou les pieuvres (l'intelligence de la mer)...
La Terre s'est formée voilà 4,5 milliards d'années. La vie est apparue sur la planète il y a 4 milliards d'années. Les premières formes humaines (les représentants initiaux du genre Homo) ne remontent qu'à 3 millions d'années. Nous avons «explosé» il y a moins de 200 000 ans, en tant qu'Homo sapiens cueilleurs et chasseurs. Voilà 10 000 ans, au néolithique, nous sommes devenus agriculteurs et éleveurs, artisans et villageois. Nous étions 10 millions d'humains au temps de Cro-Magnon, et 100 millions au début de l'Antiquité. Nous avons atteint notre premier milliard sous Napoléon, lors de la première révolution industrielle. Nous étions 4 milliards après la Seconde Guerre mondiale. Nous sommes 6 milliards et demi, nous serons 8 milliards en 2025 et 12 en 2050.


Impossible à la Terre de supporter ce tsunami de bébés braillards, d'adultes bagarreurs et de vieillards rancis. Un milieu fini, comme celui de notre globe, ne saurait tolérer une croissance infinie. La nature, que nous avons crue dominée, se vengera et nous collera une grande claque. A moins que nous n'acceptions ce dont nous ne voulons même pas entendre parler aujourd'hui : la décroissance rapide, la satisfaction par le peu, le partage. En un mot, la paix... J'avoue que j'ai peine à croire en cette issue heureuse. Car, comme disait le philosophe français du XVIIIe siècle La Mettrie : «Je déplore le sort de l'humanité d'être, pour ainsi dire, entre d'aussi mauvaises mains que les siennes.»

Blog d'Yves Paccalet : http://www.yves-paccalet.fr/blog/


Yves Paccalet est l'auteur de nombreux ouvrages dont :

L'Humanité disparaîtra, bon débarras !


Recevez Monsieur Paccalet mon coup de coeur du moment ...

vendredi 18 mai 2012

Les dessous du festival de Cannes ...

Strass et paillettes sur le tapis rouge mais que ce passe t-il en dessous de Cannes ?

Cannes devient un serieux concurrent à Avoriaz car c'est l'horreur en dessous, comme au dessus d'ailleurs mais dans un autre genre !
Je vous laisse découvrir ce que Cannes ne montre pas au grand public. Cannes devrait envisager de faire le festival du film catastrophe...


http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Video/VIDEOS-Les-dessous-de-Cannes-c-est-pas-beau-a-voir-3362628

mercredi 16 mai 2012

Route du Louvres : Bilan et résultats ... écologiques

Pour la 7ème édition de la route du Louvres, c'est à pied et avec mon appareil photo que je me suis rendu, ce dimanche 13 mai 2012, au départ et à l'arrivée du 10 kms, c'est à dire sur la base 11/19 de Loos en Gohelle.
Voila le bilan :

1 - Mention "très bien" pour le temps ensoleillé et les T° idéales pour ce genre d'épreuve.

2 - Mention "Bien" pour les quelques 2000 participants qui se sont plutôt bien tenu dans l'ensemble en respectant les lieux sans jeter leur gobelet ou publicité par terre. A part bien sur quelques énergumènes incorrigibles, malfaisants ou mal éduqués.

3 - Mention "peu mieux faire" aux organisateurs qui ont fait l'effort d'installer des toilettes sèches, des containers pour récupérer déchets et gobelets...

Par contre ces milliers de gobelets et de mini bouteilles en plastique gâchés en 1 seconde !!
Il est vraiment temps de réfléchir à stopper ces gâchis énormes, cette production colossale de déchets plastique en si peu de temps, nous ne pouvons plus nous permettre ces débordements ...
De plus au niveau de ravitaillement, les containers de récupération sont bien trop près, c'est pourquoi, il y en autant par terre. En ajouter quelques uns un peu plus loin et ce problème serait fortement limité.

4 - Pour finir, après plusieurs avertissements, c'est aujourd'hui un blâme que je distribue à la ville de Loos en Gohelle pour l'état de malpropreté caractérisé des lieux. C'est une honte, indigne d'une ville qui surfe sur la vague verte, qui demande des efforts aux autres et qui n'est pas capable de montrer l'exemple !
De plus, sachant que des milliers de personnes vont venir sur ce site (inscrit au BMU, je vous le rappelle !), la commune aurait pu faire l'effort de débarrasser tous ces dépôts de déchets qui jonchent la rue de Bourgogne ou la décharge sauvage qui se trouve près de l'antenne relais. Quel manque de civisme et d'exemplarité !

Morceaux choisis :

Rue de Bourgogne

Base 11/19



Rue de Bourgogne
Rue de Bourgogne
Rue de Bourgogne

Rue de Bourgogne !

Vous imaginez, je n'ai parcouru que la rue de Bourgogne !

C'est parce que Loos en Gohelle est le mauvais élève de la classe et que je n'ai plus envie de rigoler que je lui retire son triple Ah, Ah, Ah ....


et je ne vous parle même pas de l'empreinte carbone catastrophique, des milliers de voitures qui ont roulé sur des espaces verts et de l'antenne relais qui nous a bombardé d'ondes electro-magnétiques ...




mardi 1 mai 2012

Ille-sur-Têt : La propreté "c'est l'affaire de tous"

 William Burghoffer veut tout mettre en œuvre pour rendre la ville propre.
ILLE-SUR-TET
Un plan propreté est lancé par la municipalité et depuis quelques jours, les Illois ont trouvé dans leur boîte aux lettres un livret d'une quinzaine de pages, édité à 2 800 exemplaires, qui lance la campagne propreté 2012 "Agissons pour notre ville".
Un projet longuement mûri par le maire William Burghoffer et le conseil municipal qui ont décidé d'élargir un peu plus le rayon d'action des services de voirie, mais aussi de responsabiliser les Illois.
"Jusqu'à présent on a été plus vigilants sur la propreté intra-muros, là ça devient plus carré, plus cadré. Ça nous permet de pouvoir évaluer plus facilement ce service et ce qu'on peut apporter à la population dans le cadre de notre Agenda 21", explique le maire. Car, les élus entendent aussi réveiller la part citoyenne de chacun. "Si la propreté de la ville est notre affaire, elle doit être aussi la vôtre, car des gestes simples et quotidiens sont aussi efficaces qu'une cohorte de balayeuses et d'agents d'entretien", écrit William Burghoffer en préambule du livret.
La responsabilité de tous
Comme l'a écrit si justement Saint-Exupéry "Chacun est seul responsable de tous". Les incivilités peuvent se maîtriser. Ne pas lâcher son chien dans la rue alors que la balayeuse vient d'en finir le nettoyage, sachant que des petits sacs sont donnés à la mairie annexe, afin que les propriétaires de chiens ramassent des crottes de leur animal. Eviter de déposer des sacs poubelles et objets encombrants en dehors des horaires de passage des bennes. Eviter les décharges sauvages, alors que la déchetterie est ouverte tous les jours et même le week-end, samedi et dimanche matin.
Dans son plan propreté, la municipalité a prévu de se priver de pesticide et de revenir à des méthodes manuelles de désherbage. Mais aussi de mettre en place pour des raisons de santé publique, une solution efficace dans la gestion de la population de pigeons et de mettre à la disposition du public des bennes à déchets verts "C'est un test, j'espère qu'on pourra le pérenniser", explique le maire.
Nettoyage de printemps
A partir de lundi 30 avril, va débuter une opération grand nettoyage de printemps. Elle se déroulera jusqu'au 8 juin et concernera six secteurs de la ville.
Tous les moyens municipaux seront concentrés vers cet objectif qui s'attaquera à tous les problèmes de voirie, du nettoyage approfondi, à l'entretien de l'éclairage public, au rebouchage des nids-de-poule, à la signalisation.... « Cette action sera l'occasion de sensibiliser les habitants à la problématique de la propreté, mais également de les mobiliser pour leur quartier", continue le maire.
Pour appuyer cette démarche citoyenne, la municipalité met en place un numéro direct             04 30 19 20 45      , du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h, où les Illois pourront signaler des problèmes de voirie constatés sur le domaine public. La propreté c'est l'affaire de tous.

Lien vers l'article : http://www.lindependant.fr/2012/04/28/la-proprete-c-est-l-affaire-de-tous,134264.php

mercredi 11 avril 2012

Loos en Gohelle : La Route du Louvre ou la route des déchets ?

‎Loos En Gohelle n'hésite pas a faire de la pub pour les courses qui traverseront la ville à l'occasion de la "Route du Louvre" et qui réuniront des dizaines de milliers de participants laissant derrière eux autant de déchets plastiques, de bouteilles, de gobelets ... un véritable désastre !


Et cette ville se prétend écologiste ? A l'image de son maire alors qui laisse aussi les décharges sauvages s'installer sur le territoire de la commune sans réagir : http://noeux-les-mines.blogspot.fr/search?q=loos+en+gohelle

Mais pour bien comprendre le sens de l'écologie à la Loossoise, il suffit de voir le principal sponsor sur la newsletter du 06 avril : ERDF, un modèle d'écologie sûrement ...

A quand une vraie course propre et non polluante M. Caron ?
 
Il existe des solutions plus ou moins respectueuses pour peu qu'on se donne la peine de chercher ou de vouloir mais c'est tellement plus simple de gaspiller des quantités colossales de gobelets et bouteilles pour une utilisation unique !
 
- Le Hydra pouch peut être ?
 
 
 
- Etablir une charte Eco-Responsable ?
http://www.trailduconfluent.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=21&Itemid=75
 
- Ecocup ?
 
http://www.ecocup.fr/fr/comment-ca-marche/
 
La pire des solutions est de ne rien faire M. Caron comme pour les décharges sauvages, les ignorer ne feront pas disparaitre les pollutions ... enfin, c'est juste mon avis.

La prochaine fois, je vous parlerez du massacre écologique causé par ces dizaines de milliers de coureurs et visiteurs qui piètinent ce site du 11/19 pourtant candidat au patrimoine mondial de l'Unesco !

Tenir un discours écologique est une chose mais tenir un comportement écologique en est un autre. L"écologie politique est un non sens est doit disparaitre au profit d'une charte d'éco-citoyenneté universelle à tout parti politique.

lundi 9 avril 2012

Simple gratitude envers les pollinisateurs



"By Louie Schwartzberg, award-winning cinematographer, director, and producer whose notable career spans more than three decades providing breathtaking imagery for feature films, television shows, documentaries and commercials.



Louie has won two Clio Awards for Best Environmental Broadcast Spot, an Emmy nomination for Best Cinematography for the Discovery Channel Special, Oceans of Air, and the Heartland Film Festival's Truly Moving Picture Award for Walt Disney Pictures' feature film release America's Heart & Soul."

samedi 7 avril 2012

Foule sentimentale : on nous fait croire que le bonheur c'est d'avoir


Alain Souchon - Foule sentimentale par djoik Paroles de la Chanson : Foule Sentimentale


Oh la la la vie en rose
Le rose qu' on nous propose
D' avoir des quantités d' choses
Qui donnent envies d' autres choses
Aïe on nous fait croire
Que le bonheur c' est d' avoir
De l' avoir plein nos armoires
Dérision de nous dérisoire, car

Refrain

Foule sentimentale
On a soif d' idéal
Attiré par les étoiles les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
______

Il se dégage, de ces cartons d' emballage
Des gens lavés hors d' usages
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas deconner des qu' on est né
Pour des cons alors qu' on est, une

Refrain

Foule sentimentale
On a soif d' idéal
Attiré par les étoiles les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
______
On nous Claudia Schieffer on nous Paul Lou Sulitzer
Ah le mal qu' on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pales
Un mieux, un reve, un cheval

Refrain

Foule sentimentale
On a soif d' idéal
Attiré par les étoiles les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

mardi 27 mars 2012

Plus rien - Les Cowboys Fringants



Il ne reste que quelques minutes à ma vie

Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux

Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...

Plus rien...
Plus rien...

Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants

Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leur fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières

Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces hommes là ne parlaient qu'en termes de profits

C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les innondations ont frappé les grandes villes

Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse

Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y air plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au font l'intelligence qu'on nous avait donnée
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné

Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité...

dimanche 11 mars 2012

La fête à DD

Voici l'affiche de la Fête à DD (Dessinons Demain) qui se déroulera le 31 mars prochain, à Olhain, dans le cadre de la semaine du Développement Durable.



Si vous voulez échanger, rencontrer, apprendre et passer un bon moment en compagnie d'acteurs du développement durable, vous savez ce qu'il vous reste à faire ...

samedi 10 mars 2012

Comment la France est devenue moche

Voila un excellent article qui résume bien la triste réalité que presque plus personne ne voit ou pire, la voit comme un progrés ...
C'est un peu long mais ça en vaut la peine, Bonne lecture.

"Echangeurs, lotissements, zones commerciales, alignements de ronds-points… Depuis les années 60, la ville s’est mise à dévorer la campagne. Une fatalité ? Non : le résultat de choix politiques et économiques. Historique illustré de ces métastases pé­riurbaines.



Un gros bourg et des fermes perdues dans le bocage, des murs de granit, des toits d'ardoise, des tas de foin, des vaches... Et pour rejoindre Brest, à quelques kilomètres au sud, une bonne route départementale goudronnée. C'était ça, Gouesnou, pendant des décennies, un paysage quasi immuable. Jean-Marc voit le jour dans la ferme de ses parents en 1963. Il a 5 ans lorsqu'un gars de Brest, Jean Cam, a l'idée bizarre d'installer en plein champ un drôle de magasin en parpaing et en tôle qu'il appelle Rallye. Quatre ans plus tard, les élus créent un peu plus au nord, à Kergaradec, un proto­­type, une ZAC, « zone d'aménagement concerté » : les hangars y poussent un par un. Un hypermarché Leclerc s'installe au bout de la nouvelle voie express qui se cons­truit par tronçons entre Brest et Rennes. Puis viennent La Hutte, Conforama et les meubles Jean Richou... 300 hectares de terre fertile disparaissent sous le bitume des parkings et des rocades. Quelques maisons se retrouvent enclavées çà et là. La départementale devient une belle quatre-voies sur laquelle filent à vive allure R16, 504 et Ami 8. Un quartier chic voit le jour, toujours en pleine nature, qui porte un nom de rêve : la Vallée verte...



C'est à ce moment-là que ça s'est compliqué pour les parents de Jean-Marc. Avec l'élargissement de la départementale, ils sont expropriés d'un bon bout de terrain et ne peuvent plus emmener leurs vaches de l'autre côté de la quatre-voies. Ils s'adaptent tant bien que mal, confectionnent des produits laitiers pour le centre Leclerc, avant de se reconvertir : la jolie ferme Quentel est au­jourd'hui une des salles de réception les plus courues de Bretagne. Les fermes voisines deviennent gîte rural ou centre équestre. La Vallée verte, elle, se retrouve cernée de rangées de pavillons moins chics : « Nous, on a eu de la chance, grâce à la proximité de l'aéroport, les terres tout autour de la ferme sont restées inconstructibles. » Aujourd'hui, quand il quitte son bout de verdure préservé pour aller à Brest, Jean-Marc contourne juste la zone de Kergaradec, tellement il trouve ça moche : « C'est à qui fera le plus grand panneau, rajoutera le plus de fanions. Comme si tout le monde hurlait en même temps ses messages publicitaires. »


Ça s'est passé près de chez Jean-Marc, à Brest, mais aussi près de chez nous, près de chez vous, à Marseille, Toulouse, Lyon, Metz ou Lille, puis aux abords des villes moyennes, et désormais des plus petites. Avec un formidable coup d'accélérateur depuis les années 1982-1983 et les lois de décentralisation Defferre. Partout, la même trilogie – infrastructures routières, zones commerciales, lotissements – concourt à l'étalement urbain le plus spectaculaire d'Europe : tous les dix ans, l'équivalent d'un département français disparaît sous le béton, le bitume, les panneaux, la tôle.



Il n'y a rien à comprendre, a-t-on jugé pendant des années, juste à prendre acte de la modernité à l'œuvre, une sorte de chaos naturel et spontané, prix à payer pour la « croissance » de notre bien-être matériel. Les élites intellectuelles de ce pays oscillent entre répulsion (« c'est moche, les entrées de ville »), fascination (« vive le chaos, ça fait Wim Wenders ! ») et indifférence : elles habitent en centre-ville... Rien à comprendre, vraiment ? En 2003, l'architecte urbaniste David Man­gin prend le temps d'y réfléchir quelques mois et sort un an plus tard son formidable bouquin, La Ville franchisée, qui reste l'analyse la plus pertinente des métastases pé­riurbaines. Il faut en finir, dit Mangin, avec l'idée que ce « chaos sort de terre tout seul ». Il résulte au contraire « de rapports de forces politiques, de visions idéologiques, de cultures techniques ».


Lorsque apparaissent les premiers supermarchés, au début des années 60, la France ne compte que 200 kilomètres d'autoroutes, un morceau de périphérique parisien, aucune autre rocade, pas le moin­dre rond-point... et un architecte-urbaniste visionnaire, Le Corbusier ! Celui-ci a compris très tôt l'hégémonie à venir de la voiture, à laquelle il est favorable. Dès 1933, avec des confrères qu'il a réunis à Athènes, il a imaginé de découper les villes de fa­çon rationnelle, en quatre zones cor­respondant à quatre « fonctions » : la vie, le travail, les loisirs et les infrastructures routières. L'Etat s'empare de l'idée, on entre dans l'ère des « zones », ZUP, ZAC, etc. (1) Et puis il faut « rattraper » l'Allemagne et son insolent réseau d'autoroutes ! Du pain bénit pour notre illustre corps d'ingénieurs des Ponts et Chaussées. La France inscrit dans la loi (loi Pasqua, 1998) que tout citoyen doit se trouver à moins de quarante-cinq minutes d'une entrée ou d'une sortie d'autoroute ! Des itinéraires de contournement des villes sont construits, le territoire se couvre d'échangeurs, de bre­telles et de rocades. Vingt ans plus tard, les enfilades de ronds-points à l'anglaise, trop nombreux et trop grands, parachèvent le travail : ils jouent, constate Mangin, « le rôle de diffuseurs de l'étalement dans le nouveau Meccano urbain qui se met en place ».


L'empire du hangar



Ceux qui ont vite compris le potentiel que leur offrait ce quadrillage de bitume – foncier pas cher et abondant, accessibilité et visibilité formidables –, ce sont les nouveaux opérateurs du commerce. Ils s'appellent Leclerc en Bretagne, Auchan dans le Nord, Casino dans la région stéphanoise. Leur stratégie : se faire connaître sur leur terroir d'origine, saturer un territoire pour étouffer la concurrence, puis s'étendre à d'autres régions. « Localisations et accès sont repérés et négociés en amont, explique Mangin, auprès des propriétaires privés, des élus, des aménageurs de ZAC et des directions départemen­tales de l'Equipement. » Conçus à l'américaine – « no parking, no business » –, les hypermarchés raisonnent en termes de « flux » de voitures et de « zones de chalandise » : ils com­mencent par aspirer les consommateurs des centres-villes en attendant que les lotissements viennent boucher les trous du maillage routier... Aujourd'hui, la France, championne mondiale de la grande distribution – elle exporte son glorieux modèle jusqu'en Chine – compte 1 400 hypermarchés (de plus de 2 500 mètres carrés) et 8 000 supermarchés... Et pour quel bilan ! « En cassant les prix sur quelques rares mais symbo­liques produits, les grandes surfaces se sont enrichies en ruinant les pompes à essence, les commerces de bouche, les drogueries, les quincailleries, des milliers de commerces indépendants spécialisés ou de proximité, des milliers d'artisans, et même des milliers de producteurs et fournisseurs. Les résultats sont objectivement inacceptables. Avec, en plus, des prix supérieurs à ceux de nos voisins eu­ropéens ! » Ce n'est pas un dangereux contestataire qui dresse ce constat, mais Jean-Paul Charié, député UMP du Loiret (hélas décédé en novembre dernier), dans un rapport sur l'urbanisme commercial rédigé en mars 2009. La logique des grandes surfaces a vidé les centres-villes de leurs commerces, a favorisé la malbouffe, contraint de nombreuses entrepri­ses à délocaliser. Elle a fabriqué des emplois précaires et des chômeurs. C'est une spécificité très française – 70 % du chiffre d'affaires commercial est réalisé en périphérie des villes, contre 30 % en Allemagne.


L'homme le plus riche de France ? Gérard Mulliez, fondateur du groupe familial Auchan. Une nébuleuse d'entreprises dont le poids estimé en fait le premier annonceur publicitaire et le troisième employeur du pays. Difficile de résister à son influence, ou à celle des Leclerc, Carrefour, Intermarché, aménageurs en chef de l'Hexagone. Jusqu'à la loi de modernisation de l'économie votée en 2008, l'implantation des grandes surfaces n'était d'ailleurs pas soumise au droit de l'urbanisme, mais au seul droit commercial. Aucune règle n'était édictée quant à la forme ou à l'aspect des bâtiments, seule la surface comptait, donnant lieu à des marchandages peu re­luisants avec les élus : laisse-moi construire mon supermarché, je financerai ton club sportif... « L'aménagement du territoire soumis aux puissances financières débouche toujours sur des effets pervers, poursuit le rapport Charié. Comment un élu peut-il facilement refuser un projet parasite si c'est par ailleurs une source de financement pour le budget communal ? » A fortiori s'il est maire d'une petite ville, désormais en première ligne. Car l'hypermarché de première génération s'est « fractionné ». Decathlon, Norauto, Leroy-Merlin, Kiabi, Cultura... c'est aussi le groupe Auchan ! Autant de MSS (moyennes surfaces spécialisées) qui investissent de nouvelles petites ZAC, où McDonald's côtoie désormais Biocoop... Pas un bourg qui n'accueille le visiteur par un bazar bariolé : « C'est partout le même alignement de cubes et de parallélé­pipèdes en tôle ondulée, le même pullulement de pancartes et d'enseignes », se désole Jean-Pierre Sueur, sénateur socialiste du même Loiret, qui a déposé une proposition de loi à l'automne dernier. Son objectif : que « tous les documents d'urbanisme assurent la qualité urbaine, architecturale et paysagère des entrées de ville ». Plein de bonnes idées, le texte a été adopté il y a deux mois par la majorité sénatoriale UMP, qui l'a vidé de sa substance – plus aucune mesure contraignante.


Le rêve pavillonnaire



Tandis que nos compatriotes s'accoutumaient à naviguer le week-end d'un parking à l'autre, les quartiers pavillonnaires ont fleuri. Il faut dire qu'ils n'ont pas vraiment eu d'autre choix, les Français, face à une crise du logement qui sévit depuis la Seconde Guerre mondiale. Alors que la population du pays était stable depuis le milieu du XIXe siècle – 40 millions d'habitants –, le baby-boom, l'accélération de l'exode rural, le recours à l'immigration puis l'arrivée des rapatriés d'Algérie changent la donne : il faut construire, vite, pour éradiquer les taudis urbains. Ce sera, pendant vingt ans, la politique des grands ensembles, à laquelle la circulaire Guichard de 1973 met brutalement fin. Place au rêve pavillonnaire ! Certes, dans les années 20, les débuts de l'exode rural avaient donné naissance aux premiers lotissements – les fameux pavillons Loucheur des faubourgs parisiens. Mais cette fois, on change d'échelle. Rêve de tous les Français, le pavillon ? C'est ce que serinent, depuis Valéry Giscard d'Estaing, tous les gouvernements, qui appuient leur politique sur le rejet des grands ensembles et sur « notre mémoire rurale » – souvenons-nous de l'affiche bucolique de François Mitterrand en 1981, la force tranquille du clocher.


« Pourtant, le pavillon, c'est avant tout un choix contraint », constate David Mangin. Les centres-villes étant devenus inabordables, les familles pas très riches – elles sont la grande majorité – sont condamnées à l'exil périurbain. Et elles le resteront tant que manquera une bonne offre résidentielle collective. Alors, comme l'a observé l'urbaniste Bruno Fortier, « on tartine du lotissement au kilomètre », c'est facile et pas cher. Conçue par un promoteur-constructeur, la maison est un « produit », à commander sur catalogue. Où que l'on aille, le marché ne sait fournir que des lotissements avec des rues « en raquette », des parcelles de même taille, des maisons posées sur leur sous-sol de béton ; tant pis pour le raccord visuel avec la ville ancienne. Les plantes des jardins sont achetées en promotion à la jardinerie du coin ; tant pis pour la flore locale et le paysage. La puissance publique y met du sien : incapable d'assurer la con­tinuité urbaine, elle croit compenser en imposant les règles draconiennes des Plans locaux d'urbanisme (PLU). Les Directions départementales de l'Equipement (DDE) imposent leurs normes, et les architectes des Bâtiments de France (ABF) homogénéisent à coups de pastiches régionalistes. Allez essayer de construire une maison en bois ou un peu personnalisée dans un lotissement ! « Les gens qui essaient se font flinguer, dit David Mangin. Ils doivent s'expliquer avec le maire, déposer trois permis, il y a des recours... Ils sont découragés. »


Les dégâts de la décentralisation



« Pendant très longtemps l'urbanisme a été une affaire d'Etat en France », rappelle Thierry Paquot, philosophe de l'urbain et éditeur de la revue Urbanisme. Mais, à partir des années 80, les gouvernements, de droite ou de gauche, ont délégué à d'autres la fabrication de la ville. L'Etat s'est mis au service du privé : « Le meilleur exemple, c'est Laurent Fabius, qui "offre" à Eurodisney une ligne de RER que les habitants de Marne-la-Vallée réclamaient sans succès depuis des années ! » En 1983, les lois de décentralisation donnent tout pouvoir aux maires en matière de permis de construire « et la catastrophe commence, estime Thierry Paquot. La plupart des élus sont totalement incompétents en matière d'urbanisme, et de plus ont un goût exécrable ». Ils se reposent sur les promoteurs pour produire du clés en main. « L'habitat se banalise et conduit à cette France moche qui nie totalement l'esprit des lieux. » Frédéric Bonnet, architecte-conseil de l'Etat en Haute-Vienne, confirme : « Dans un rayon de 40 kilomètres autour de Limoges, tous les villages ont construit dix, quinze, vingt maisons pour des habitants qui ne se rendent jamais dans le centre-bourg, puisqu'ils travaillent tous... à Limoges. » Le mécanisme est simple : pour lutter contre l'exode rural, pour éviter la fermeture de l'école, la commune fait construire un lotissement, qui amène de nouveaux arrivants. Mais les enfants scolarisés grandissent et s'en vont. Il faut créer un second lotissement pour attirer de nouvelles familles. C'est la fuite en avant. Le mitage du paysage est renforcé par la spéculation foncière. Difficile pour le maire d'une petite commune de refuser à des voisins agri­culteurs la constructibilité sachant que le prix du terrain à lotir est alors multiplié par dix ou vingt. Et voilà comment la France consomme pour son « urbanisation » deux fois plus de terres agricoles que l'Allemagne : « Il faut en finir avec la politique urbaine coordonnée au niveau de la commune, ce n'est pas la bonne échelle », conclut Frédéric Bonnet.


Un développement pas durable


L'urbanisme raconte ce que nous sommes. Le Moyen Age a eu ses villes fortifiées et ses cathédrales, le XIXe siècle ses boulevards et ses lycées. Nous avons nos hangars commerciaux et nos lotissements. Les pare-brise de nos voitures sont des écrans de télévision, et nos villes ressemblent à une soirée sur TF1 : un long tunnel de publicité (la zone commerciale et ses pancartes) suivi d'une émission guimauve (le centre muséifié). Cette périurbanisation vorace s'opère en silence – les revues d'architecture l'ignorent. Elle a été peu visitée par le roman, le documentaire ou la fiction. Aux Etats-Unis, des films comme American Beauty, la série Desperate Housewives ont raconté l'ennui qui suinte des quartiers pavillonnaires. En France, il manque un Balzac contemporain pour décrire la comédie urbaine. « La ville n'est pas objet de débat, analyse Annie Fourcaut, historienne de la vie citadine. On débat de l'école, pas de la ville, sans voir que la secon­de conditionne la première. Peut-être parce que les Français ne sont pas un peuple urbain. Il a fallu attendre 1931 pour que la population des villes égale celle des campagnes, des décennies après les Anglais et les Allemands. » Alors, il n'y aurait pas d'autre modèle de vie que celui qui consiste à prendre sa voiture tous les matins pour faire des kilomètres jusqu'à son travail, par des routes saturées et des ronds-points engorgés, pour revenir le soir dans sa maison après être allé faire le plein chez Carrefour ? « L'inflexion, sur le plan des idées, a commencé, se réjouit Bruno Fortier. Depuis trois ou quatre ans, tout le monde dit : on arrête les conneries, on se calme, on redensi­fie, on réurbanise intelligemment, on cesse de dévorer les terrains agri­coles... Mais fabriquer un urbanisme plus évolué, avec un rapport à la nature plus riche, comme ce que l'on voit aux Pays-Bas, au Danemark ou en Allemagne, ça va coûter un peu plus cher ! »


L'impératif écologique supplantera-t-il l'impéritie politique ? Durant l'été 2008, quand le prix de l'essence s'est envolé, le chiffre d'affaires de certaines zones commerciales s'est effondré. Affolés, les habitants des lotissements ont réclamé des lignes de bus à leur maire. « Depuis la fin des grands ensembles, la France n'avait plus de projet urbain collectif, rappelle Annie Fourcaut. Le développement durable pourrait en cons­tituer un. » Alors rêvons un instant à ce que pourrait être une « ville passante », comme l'appelle David Mangin, une ville désintoxiquée de la voiture, désenclavée, oublieuse des artères qui segmentent et des zones privatisées et sécurisées, une ville de faubourgs dont les fonctions – habitat, travail, commerce, loisirs – seraient à nouveau mélangées, une ville hybride, métissée, où chacun mettrait un peu du sien... Trop tard ?





Le pavillon, un choix ?


Sur la carte du Comité du tourisme de la Haute-Vienne, les villages dessinés ressemblent tous à celui de l'affiche du candidat Mitterrand en 1981. Et en vrai ? Au sud-ouest de Limoges, au-delà de la zone commerciale, Boisseuil s'est couvert de lotissements. L'un d'eux se termine. Des dizaines de pavillons bas, parfois pas loin du cabanon amélioré. Il est loin « l'éco-quartier », dernière marotte de nos élus. C'est la France qui se lève tôt, qui fait des heures sup, mais n'a pas de quoi s'offrir plus. A 5 kilomètres de là, à Pierre-Buffière, vieux bourg de 1 200 habitants, on tombe sur 21 parcelles, au bord des champs. Anne, « nounou », et son mari, fonctionnaire, sont venus « pour la qualité de vie ». De toute façon, « Limoges, c'était bien trop cher ». Bien sûr, « 80 % des gens qui habitent ici travaillent à Limoges. Il faut tout faire en voiture ». Même son de cloche à Eybouleuf, 400 habitants à peine, à 16 kilomètres au nord. Le manque d'argent, toujours... « Avec la crise, les gens sont mutés et obligés de revendre », dit Louis, ancien routier. « Construire, c'est meilleur marché que de louer », explique quand même Fernand, retraité des abattoirs, qui a eu sa maison dès 1982. Depuis, combien ont poussé autour ? « Une, deux... neuf ! » Et d'autres plus loin. Tous les commerces ont coulé. « Les campagnes, maintenant, c'est des dortoirs. Mais les gens y sont plus heureux qu'en ville. » X.J.


Xavier de Jarcy et Vincent Remy
Photos Patrick Messina


Télérama n° 3135
Le 16 février 2010 à 15h43


(1) La ZUP (zone à urbaniser en priorité), procédure d'urbanisme créée en 1959 , a permis la construction des grands ensembles. La ZAC (zone d'aménagement concerté) s'est substituée à la ZUP en 1967, pour faciliter la concertation entre collectivités publiques et promoteurs privés.


(2) Reprenant les attributions des Ponts et Chaussées (réseaux routiers, règlements d'urbanisme, etc.), les Directions départementales de l'Equipement (DDE) ont été créées en 1967. Depuis les lois de décentralisation, elles relèvent des conseils généraux. Le 1er janvier, elles ont fusionné avec les Directions départementales de l'Agriculture et de la Forêt, devenant DDT (Directions départementale des territoires). Elles sont donc désormais censées se préoccuper de développement durable..."

Lien : http://www.telerama.fr/monde/comment-la-france-est-devenue-moche,52457.php

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