lundi 14 janvier 2013

C’est tellement plus facile de trouver des excuses plutôt que des solutions …

rue de l'Abbé Langlois, Mazingarbe

Le soleil de décembre couvrait tout alentour d’une odeur d’homme, une huile de vidange noircie ruisselle. Même l’abondance des détritus ne peut la camoufler.
C’est toute l’année que l’air, l’eau et la Terre du bassin minier dénoncent l’Homme dans toute sa disgrâce et son obscénité. Ce pollueur qui souille les cités, les corons et les terrils si chers à nos ancêtres mineurs, ces héros ordinaires.
Incivique : C’est drôle qu’on appelle ainsi cette ordure. Il laissait dire mais il préférait pour lui : profiteur par nature.
Chaque fin de chantier se termine par le même rituel, un petit détour par cette ruelle ou l’Abbé Langlois ne confesse plus. Il y aurait à dire pourtant !
En ce jour rapide et anormalement chaud de décembre, c’est inutile de surveiller le va et vient. Seule la lune est témoin de cette immondice de plus qui commence son interminable repos aux cotés de mille et un déchets qui font la renommée du quartier.
A l’ère du savoir-vivre, nous avions tous peur du garde. Aujourd’hui, c’est l’état d’abandon et de désolation qui règne à Mazingarbe.
Cette ville malade n’est pas soignée par son médecin Urbaniak. Pour l’espoir d’un sauveur qui aurait la niaque, il faudrait changer d’air mais pour changer d’air, il faut changer de maire…
Du garagiste qui refuse de payer le recyclage des pneus ou de son huile, de l’habitant pour qui, c’est plus simple de déposer matelas et canapés ici plutôt qu’a la déchèterie, du pollueur de passage qui ne balance que quelques mégots, papiers ou sacs plastiques, du Vttiste du dimanche qui abandonne ses chambres à air trouées et restant de fringale ou de l’imbécile compulsif et notoire qui salit tout ce qu’il touche, tout le monde ferment les yeux.
Alors qui pour nettoyer ? Qui pour ramasser ? Qui pour m’aider ?
Les politiques font de la politique.
Les écologistes font de la politique.
Les associations manquent de bénévoles.
Le maire vert voisin s’occupe de son BMU et son écologie Loossoise.
Et moi, je reste seul au milieu de toutes ces ordures.
C’est tellement plus facile de trouver des excuses plutôt que des solutions …

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bonjour
il y a a nouveau des matelas dans la rue juste derrière les anciens entreponts Rubial

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