vendredi 6 novembre 2015

Pollution : 5 petits gestes dramatiques pour l’environnement



Ces habitudes ne paraissent rien, et pourtant.
On minimise en se disant que c’est juste parce qu’aujourd’hui, on n’a pas le temps, ou qu’une seule fois, ça ne polluera pas… Mais puisque que des millions de personnes ont ce même raisonnement en ême temps, l’addition est forcément dramatique pour l'environnement.

Voici quelques inattentions de la vie quotidienne qui, aussi peu graves semblent-elles, coûtent cher à notre planète.

1. Jeter une pile à la poubelle 
Qu’elles soient rechargeables ou non, les piles contiennent de nombreux métaux lourds comme le nickel, le mercure, le plomb, le zinc, le lithium ou le cadmium. Sous l’effet de la corrosion (si elles sont jetées dans la nature) ou de l’incinération (si elles sont mises à la poubelle), celles-ci rejettent alors ces métaux qui peuvent contaminer lourdement notre environnement. Pour info, une pile au mercure met 200 ans à se dégrader dans la nature.

Le bon geste : Ramenez-les là où vous les avez achetées ! Tous les magasins qui commercialisent des piles, à savoir les enseignes de la distribution alimentaire, de bricolage et de l’électronique, sont tenus de reprendre gratuitement vos piles et petites batteries usagées. Pour connaître le lieu de collecte le plus proche de votre domicile, visitez le site « Je recycle mes piles »

2. Jeter les lingettes dans les toilettes

En les voyant partir dans la cuvette, on se donne bonne conscience puisqu'on ne les jette pas dans la poubelle. En effet, la plupart des fabricants nous y incitent et légitiment cet acte pourtant hautement néfaste à notre environnement. Résultat : régulièrement, les stations d’épuration sont obligées de stopper leurs systèmes pour démonter des pompes saturées de matières fibreuses…

Le bon geste : Les lingettes, c’est poubelle ordinaire direct ! Mais le meilleur geste serait de préférer le gant, le coton et le savon aux lingettes pour le visage ou le corps, et l’éponge, la serpillière ou le chiffon pour les lingettes ménagères…


3. Ramener des souvenirs « exotiques » de vacances

Outre vous occasionner de graves ennuis avec la justice, le corail, les fossiles et autres objets en ivoire sont évidemment à proscrire parmi les souvenirs de vacances que vous ramènerez. Tout le monde le sait (ou presque !) mais ça va mieux en le disant.

Le bon geste : Privilégiez l’artisanat local afin de permettre à ceux qui fabriquent des objets de pouvoir faire vivre leur famille. Identifiez également les produits qui permettent aux femmes, dans certains pays, de s’émanciper.

4. Acheter des fraises en mars

… ou tout autre fruit/légume hors de sa saison de production en France. Non seulement le produit en question a toutes les chances de présenter un goût altéré par son voyage, mais en plus, il coûtera doublement cher. Pour exemple : 1 kg de fraises provenant d’Israël en mars et transportées par avion reviendra à consommer 4,9 litres de pétrole, tandis qu’acheter le même kilo de fraises chez un producteur local lorsque ce sera le bon moment chez nous (soit au printemps et en été) ne consommera que 0,2 litres.

Le bon geste :
 Se dire que les fraises, c’est de mai à juillet, point. Manger des fruits et des légumes de saison, variés et si possible issus de la production locale, c’est le meilleur moyen de se régaler tout en prenant à la fois soin de sa santé et de celle de la planète.

5. Vider des fonds de produits chimiques dans les égouts

Désherbants, insecticides, solvants, pots de peinture ou de vernis s’entassent dans votre garage et c’est décidé : vous allez ranger ! N’envisagez surtout pas de vider ces fonds de bouteilles ou de sauts dans un évier, vos toilettes ou directement dans l’égout… Même en faibles quantités, les rejets de ces produits hautement toxiques peuvent avoir des conséquences irréversibles sur les écosystèmes et présenter des dangers pour la santé.

Le bon geste : Direction la déchetterie (car ces produits ne sont pas récupérés lors du ramassage des encombrants) ou un CVAE (Centre de Valorisation et d’Apport des Encombrants) dans les grandes villes, qui sauront diriger au mieux vos déchets afin de les traiter et pour certains, les valoriser.
En chiffres 
Jeter un produit sur la route, dans la nature ou dans un fossé obligera celui-ci à se dégrader pendant des années avant sa totale décomposition. Voici quelques chiffres qui devraient nous en dissuader définitivement :

Mégot de cigarette : 2 ans
Chewing-gum : 5 ans
Canette alu : 100 ans
Sac plastique : 450 ans
Ticket de bus ou de métro : 1 an
Couches jetables : 500 ans
Bouteilles de verre : 4000 ans

Des chiffres qui sont bien supérieurs en montagne car le froid «conserve» les déchets.

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